(Le Monde – 18-19/04/2021)
Face à l’ampleur et la gravité de la crise sanitaire le gouvernement nationaliste de Narendra Modi veut accélérer les privatisations.
Il espère en retirer près de 20 milliards d’euros d’ici à 2022.
L’Inde est à vendre : banques, assurances, transports (Indian Railways, Air India), compagnies minières et pétrolières…
Seuls quelques secteurs stratégiques restent propriétés de l’Etat : le nucléaire, le charbon, la défense, le spatial…
Le parti du Congrès pointe le danger de voir un petit nombre d’hommes d’affaires proches du pouvoir s’emparer de secteurs clefs de l’économie.
L’opposition souligne le paradoxe qui consiste à vendre des entreprises publiques alors que l’Inde souhaite une politique économique autonome pour faire face à la pandémie et prétend au rang de grande puissance.